Les bonnes raisons de faire un test d’intrusion en 2025
Dans un contexte où les cyberattaques sont de plus en plus sophistiquées et fréquentes, réaliser un test d’intrusion est devenu une étape essentielle pour toute entreprise soucieuse de la sécurité de son système d’information. À quoi sert un pentest ? Comment se déroule-t-il ? Quels environnements peut-il couvrir ? On vous explique tout.

Le test d’intrusion, une approche offensive au service de la sécurité
Un test d’intrusion, ou pentest, est une démarche proactive pour évaluer la sécurité de vos systèmes informatiques. En simulant une attaque réaliste, vous identifiez vos vulnérabilités et améliorez concrètement votre posture de cybersécurité.
Cette approche pragmatique permet d’évaluer rapidement le niveau de sécurité de l’environnement testé, qu’il s’agisse d’une application ou d’un réseau informatique, tout en limitant les coûts par rapport à des démarches d’audits plus complexes ou plus chronophages, telles qu’un audit d’architecture ou une revue de code source. En plus de détecter les failles techniques, ce type d’audit met aussi en évidence des erreurs de configuration, des faiblesses dans les mécanismes d’authentification ou encore des défauts de séparation des rôles.
À l’issue d’un tel audit, un rapport complet est remis. Il offre une vision claire des résultats obtenus, détaille les scénarios exploités et les vulnérabilités découvertes, tout en proposant un plan d’actions concret pour corriger les failles identifiées et renforcer durablement la sécurité de votre système d’information.
Pourquoi faire un test d’intrusion ? Les 5 bonnes raisons
1. Identifier vos vulnérabilités avant les attaquants.
Dans un environnement numérique de plus en plus exposé, avec la généralisation du télétravail, l’essor des solutions Cloud et la multiplication des points d’entrée, il est important d’anticiper les menaces.
2. Protéger vos données et celles de vos clients.
Ses incidents de sécurité peuvent entraîner des pertes de données sensibles, des atteintes à la vie privée, voire des sanctions légales. Un test d’intrusion permet d’identifier les failles critiques pouvant mener à des fuites d’informations, tout en renforçant vos dispositifs de protection.
3. Répondre aux exigences réglementaires.
De nombreuses normes et obligations légales imposent ou recommandent des audits réguliers de sécurité (ISO 27001, LPM, NIS2, DORA). Le test d’intrusion est une réponse concrète à ces exigences et permet de démontrer votre conformité en cas de contrôle ou d’incident.
4. Tester votre résilience face aux attaques modernes.
Face à des menaces de plus en plus avancées (ransomwares, attaques ciblées, etc.), un test d’intrusion aide à évaluer la robustesse des défenses et la réactivité des équipes mobilisées.
5. Améliorer votre image et la confiance de vos partenaires.
S’inscrire dans une telle démarche de sécurité est également un argument commercial, d’autant plus dans un contexte où la supply chain est de plus en plus ciblée par les attaquants.
Comment faire un test d’intrusion ?
Un test d’intrusion débute généralement par une réunion de cadrage. L’entreprise cliente et l’équipe d’audit définissent ensemble les objectifs, les contraintes techniques, et les périmètres concernés.
Vient ensuite la phase de reconnaissance, où les auditeurs collectent un maximum d’informations sur la cible en vue d’identifier des vulnérabilités exploitables. Selon le niveau d’information fourni aux auditeurs, le test peut être réalisé en :
- Boîte noire : aucune information préalable, à la manière d’un attaquant externe ;
- Boîte grise : accès au système limité à certains comptes utilisateurs, à la manière d’un utilisateur malveillant ou d’un attaquant ayant volé un compte ;
- Boîte blanche : accès complet à la documentation, au code source ou aux configurations (en fonction du système audité), pour une approche exhaustive.
Durant la phase d’exploitation, les consultants tentent activement d’accéder à des ressources sensibles, d’escalader leurs privilèges, ou de contourner les protections en place.
Enfin, un rapport détaillé est remis, incluant une synthèse générale du niveau de sécurité, une description des vulnérabilités découvertes, les scénarios d’attaque testés et un plan de remédiation.

Des environnements toujours plus variés à tester
Les surfaces d’attaque évoluent et se multiplient au rythme des transformations numériques. En test d’intrusion, les consultants sont amenés à auditer des environnements très divers, qui vont bien au-delà du simple site web.
Les services exposés sur Internet sont souvent la première cible :
- Portails d’authentification (VPN, SSO, Citrix, etc.) ;
- Interfaces d’administration laissées accessibles (firewall, NAS, routeurs, etc.) ;
- Applications web métiers, souvent développées sur-mesure ;
- APIs REST ou GraphQL, parfois mal protégées ou mal documentées.
Mais les systèmes internes sont tout aussi critiques. Une fois à l’intérieur du réseau, les attaquants ciblent généralement :
- L’infrastructure Active Directory, cœur du SI, souvent mal segmentée ;
- Les serveurs de fichiers, d’applications ou de bases de données ;
- Les scripts d’automatisation et fichiers contenant des identifiants en clair ;
- Les environnements de virtualisation mal sécurisés (VMware, Hyper-V, Proxmox).
Enfin, certains tests couvrent des aspects hybrides ou spécifiques, comme :
- Les environnements Cloud (Azure, AWS, GCP, etc.) ;
- Les réseaux Wi-Fi d’entreprise ;
- Les utilisateurs (par le biais de campagnes de phishing par exemple).
L’objectif : vérifier que la sécurité ne repose pas sur un seul point de contrôle, mais sur une défense en profondeur adaptée aux risques réels.
Dans certains cas, une approche Red Team peut être envisagée, en exploitant des failles humaines, physiques et organisationnelles. L’objectif étant de déterminer dans quelle mesure une entreprise peut détecter, contenir et réagir à une cyberattaque ciblée.
Le savoir-faire de l’équipe Pentest de Digitemis
Réaliser un test d’intrusion efficace ne s’improvise pas. Il s’agit d’une excellente initiative, à condition qu’il soit mené avec méthode, transparence et rigueur. Pour être réellement utile, le pentest doit s’adapter à vos objectifs, vos contraintes métiers et votre niveau de maturité en cybersécurité.
C’est dans cette optique que Digitemis accompagne ses clients : en proposant des tests sur mesure, alignés sur les scénarios d’attaque les plus pertinents, avec un haut niveau d’expertise. Nos missions sont réalisées par nos consultants spécialisés, certifiés (OSCP, OSEP, CRTO etc.) et chaque test est mené par une équipe de deux experts au minimum, garantissant rigueur, pertinence des actions et recommandations, et lecture croisée du rapport d’audit.
Avec plus de 150 missions de tests d’intrusion réalisées chaque année, nous intervenons aussi bien auprès de PME, de grands comptes que de collectivités publiques, sur des problématiques variées : audits internes, audits d’applications, Red Team, ou encore tests sur environnement Cloud et API.
Un audit essentiel, plus que jamais
Le test d’intrusion ne doit plus être vu comme un luxe ou une démarche ponctuelle. Il s’agit d’un véritable outil de gouvernance de la sécurité, à intégrer dans une stratégie globale de cybersécurité. Il vous permet non seulement de détecter vos failles, mais aussi de mesurer votre résilience, de sensibiliser vos équipes, et d’envoyer un message clair : la sécurité fait partie de votre ADN.
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